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franckdeleyrollegenealogie

24 décembre 2010

Un blog consacré à mes ancêtres, qui réuni plus de 500 photographies, actes et correspondances...

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TEXTE D'INTRODUCTION

Le PETIT JOURNAL GENEALOGIQUE que vous allez feuilleter retrace l'histoire de notre famille.

Dès ces premières lignes, je me dois de rendre hommage à mon père qui a su conserver après tant d'années des centaines de documents, notes et photographies, qui m'ont permi, au fil des mois, de reconstituer les portraits de chacun. Sont ici réunis à la fois les documents fournis par mon père et tous ceux que j'ai découverts depuis 2004. En effet, entre 2004 et 2010, c'est plus d'une centaine de documents supplémentaires qui ont été sortis des archives départementales de l'Ardèche, de l'Aisne, du Gard ou de Paris.

Mes recherches ont commencé en novembre 2004. Le point de départ fut la découverte de l'acte de décès d'Auguste Victor DELEYROLLE mon arrière arrière grand-père datant de 1902, retrouvé aux archives municipales des Vans (Ardèche). J'ai souhaité aller plus loin et ai donc entrepris la réalisation d'un arbre généalogique agnatique ascendant. Le principe étant de remonter de fils en pères, et ce, le plus loin possible dans le temps. J'ai pu ainsi remonté jusqu'en...1662 !

Les recherches concernant les épouses des DELEYROLLE trouvés furent menées en parallèle grâce aux actes de mariages. Puis vinrent le tour des frères et soeurs de chacun retrouvés en partant des dates des mariages de leurs parents respectifs.

A ce jour, le plus ancien aïeul connu de notre lignée se nomme Louis DELEYROLLE. Né à Gravières, petit village tout près des Vans, il est marié à Catherine FOLCHER. Nous sommes aux alentours de 1600.

C'est au début des années 2005 que, grâce à la documentation déjà très importante conservée par mon père, je me suis consacré aux "8 DELEYROLLE", les huit enfants d'Auguste Victor DELEYROLLE mentionné plus haut.

Très vite, les documents "de base" (actes de naissances, mariages et décès) ne me suffisaient plus. J'avais besoin de retracer aussi les parcours militaires, de retrouver les lieux d'affectations lors de la Grande Guerre, et par ricochet les changements d'adresses des uns et des autres. Les découvertes au fur et à mesure des registres militaires de mes aïeux nés entre les années 1872 et 1888 furent sans aucun doute les moments les plus émouvants, dévoilant ainsi des portions de leurs vies jusqu'alors méconnues.

Poussant toujours plus loin mes recherches, la découvertes de ces documents m'ont entraîné sur les traces de mon arrière grand oncle, Ferdinand DELEYROLLE, bléssé à Dieuze le 20 août 1914, puis déporté à Ingolstadt puis à Nürnberg en Bavière jusqu'à la fin de la Grande Guerre. Plusieurs mois de recherches par téléphone ou sur internet, en relation avec les Archives de la Croix Rouge Internationale à Genève m'ont permi de recevoir par la Poste un dossier complet sur son parcours et sa détention entre 1914 et 1918!.

Je me suis rendu sur les terres de Perthes-les-Hurlus, village aujourd'hui rayé de la carte où disparut Albert CAGNON, mon arrière grand-père le 24 février 1915, déchiqueté par un obus...

Je fus entraîné plus d'une fois au coeur du Paris des années 1900 où mon arrrière grand oncle Emile DELEYROLLE fit son service militaire au sein de la Garde Républicaine puis dans l'Affectation Spéciale aux Télégraphes dès 1914.

Je fus entraîné aussi sur le Front d'Orient où Charles VASSAL, époux de Mathilde DELEYROLLE, mon arrière grand tante, fut chauffeur d'hyppomobiles car cocher de profession.

Entraîné enfin dans le département de la Marne où un autre arrière grand oncle, Léon Ferdinand DELEYROLLE fut Sapeur Pontonnier au sein du 7e Régiment du Génie en 1914...

Parallèlement à cela, un autre travail, tout aussi passionnant, fut celui entrepris aux archives municipales. Celui de retrouver tous mes ancêtres sur les listes électorales ou fichiers de recenssements de populations. Tout comme de parvenir, sans aucune informations de départ, à retrouver toutes les adresses des salons de coiffure parisiens où mon arrière grand-père fut propriétaire...

Je n'oublierai jamais les rencontres passionnantes faites tout au long de mes recherches: celle du colonel Norbert Méry, Michel Godin, des historiens et archivistes si attentifs et admiratifs de chacun de mes travaux.

Je n'ai pas calculé le nombe d'heures, de mails envoyés ou reçus, les heures passées au téléphone sur Paris ou sur Nîmes, les courriers reçus et tous archivés, les messages d'encouragements...Merci à tous pour cette aide qui m'a chaque fois relancé alors que bien souvent les difficultés semblaient être un frein à la poursuite de mes enquêtes.

C'est à ce jour plus de 750 mails et une cinquantaine de courriers reçus et plus de 83 documents nouveaux qui sont à leur tour soigneusement archivés depuis 2004.

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